Les archives des rêves

Labyrinthe infini, caverne introuvable.

Un souffle immense porte mon esprit

Couleurs explosives, gestes improbables.

 

D’étranges accrochages de mots et de lueurs

D’images et de visages peuplent ma nuit

Les rivages des songes coulent

Histoire des jours, jours de labeurs,

Heures de douleur, murmure d’antan.

 

Chemin impossible, ma tête chavire

Raideur bousculée, raison aspirée,

Je lâche prise,

 

Porte battante des frayeurs heureuses

Gouffre glissant des saveurs inconnues

Le tunnel ouvre la caverne,

J’habite enfin mes rêves.

 

Retour

Mes pas sont devenus grands
Mes yeux attendent d’un simple chemin
Une allée sans mesure

Jeux de reflets, jeux de rêves,
Reflets d’hier, rêve d’enfants.
Plus d’ombres, plus de feuillages,
L’arbre est tombé.

Et mon refuge est à ciel ouvert.

La grille ouverte
Dessine une route neuve.
Pas de loup, pas de deux,
Pas chassé, pas de doutes,
Le soleil devance le passé.
Vent debout, j’irai.