Labyrinthe infini, caverne introuvable.
Un souffle immense porte mon esprit
Couleurs explosives, gestes improbables.
D’étranges accrochages de mots et de lueurs
D’images et de visages peuplent ma nuit
Les rivages des songes coulent
Histoire des jours, jours de labeurs,
Heures de douleur, murmure d’antan.
Chemin impossible, ma tête chavire
Raideur bousculée, raison aspirée,
Je lâche prise,
Porte battante des frayeurs heureuses
Gouffre glissant des saveurs inconnues
Le tunnel ouvre la caverne,
J’habite enfin mes rêves.