Porte fermée
Silence opaque
D’une prison assourdie
Parole scellée
De l’espace épuisé
J’étouffe
Brume ouatée
Au silence entrebâillé
Porte des songes ralentis
A la blancheur naissante
Je cueille
Violence du silence cru
Tourbillon au temps emballé
A la porte explosée
Éléments démontés
Je suis dépecée
Au loin
Tinte un nouveau-né
La porte tend l’oreille
Au souffle immobile
Je suis toute petite
Silence attentif
Porte ouverte des couleurs
Lumière offerte aux labours neufs
Terre germe de mots
J’engrange