Un halo de nuit
Voile de souffre
Rouille l’ombre
L’aube de l’ombre
Eau poisseuse
Noircit le jour
Le feu du jour
Flamme gracile
Couve et découvre
Les étincelles du désir,
Obstination d’un rien
D’un espoir
D’un rire
Un halo de nuit
Voile de souffre
Rouille l’ombre
L’aube de l’ombre
Eau poisseuse
Noircit le jour
Le feu du jour
Flamme gracile
Couve et découvre
Les étincelles du désir,
Obstination d’un rien
D’un espoir
D’un rire
L’aube se colore de l espoir du jour
Les nuages engrangent le feu éphémère
Parole de la violence du désir
Les mots de la nuit résonnent
De l’écho de la pièce vide
De l’urgence de la solitude acquise
Le crépuscule entre feu et loup
A ouvert un souffle inconnu.
Et il flamboie malgré le soir
Nourri des pépites de l’aube
Enroulant dans son sillage
Les balbutiements du jour.
Timide, furtive, elle rougeoie,
Son mur de glace brûle
A la douceur abyssale du regard attentif
L’aube a franchi le pas de la lumière
Affrontant les démons qui la hante
Le jour la transcende
Déployant les feux encore vierges.