Quand l’ombre frôle les corps
L’écorce frémit
et ravive le chant du vent
Rien ne perle du creuset de tes mots
de l’orage de la terre
du feuillage intime
Un regard, là, retient
L’envie de la sève
La lueur des soupirs
L’ombre allume la peau
L’écorce écrit
une contrée
en feu
sans encre ni fils
Que la nuit protège