Derrière les nuages
Au jeu de cache-cache
Rien de visible
Derrière les dernières feuilles
Qui s’accrochent et résistent
Le vent de l’hiver souffle et
balaie sournoisement quelques vestiges
Aucune bataille apparente
Serait-ce l’ordre des choses
Ce chemin établi du froid,
comme un enfermement, un désarroi, une peur inéluctable ?
Ou peut-être un chemin
étroit
une sorte de dénuement de dépouillement d’effeuillement inconnu
frémissement intime d’une attente profonde
Ce souffle-là rien ne peut l’éteindre
Rien ne dit ce qui est à naître