Porte fermée
Silence opaque
D’une prison assourdie
Parole scellée
De l’espace épuisé
J’étouffe
Brume ouatée
Au silence entrebâillé
Porte des songes ralentis
A la blancheur naissante
Je cueille
Violence du silence cru
Tourbillon au temps emballé
A la porte explosée
Éléments démontés
Je suis dépecée
Au loin
Tinte un nouveau-né
La porte tend l’oreille
Au souffle immobile
Je suis toute petite
Silence attentif
Porte ouverte des couleurs
Lumière offerte aux labours neufs
Terre germe de mots
J’engrange
Je savoure
dans la paix.
Temps sacré
avec toi
consacré.
Tout en moi
est Amour.
J adore !
Heureuse de ce partage, Brigitte. Merci